jeudi 5 avril 2012
Hommage
Un jour mon père m'a demandé pourquoi je ne lisais pas de science-fiction, je lui avais répondu que je ne savais pas part ou commencer dans sa grande collection de bouquin. Il m'a alors tendu le livre qu'il était en train de lire, et j'ai commencé à lire de la science-fiction.
C'était ce que les anglophones appellent un pulp, c'était un Fleuve noir, c'était un volume du Service de Surveillance des Planètes Primitives. C'était ingénieux et bien écrit, et très superficiel.
Un jour, une grande partie des livres les moins précieux de mon père ont brûlés dans un grand pogrom des espoirs détruits et il ne me reste qu'une des aventures de Marc Stone, mon père a été enterré avec une autre.
C'est ma madeleine, j'y revient de temps en temps, je songe parfois à les chercher chez un bouquiniste d'occasions, ça commence toujours comme ça :
C'était ce que les anglophones appellent un pulp, c'était un Fleuve noir, c'était un volume du Service de Surveillance des Planètes Primitives. C'était ingénieux et bien écrit, et très superficiel.
Un jour, une grande partie des livres les moins précieux de mon père ont brûlés dans un grand pogrom des espoirs détruits et il ne me reste qu'une des aventures de Marc Stone, mon père a été enterré avec une autre.
C'est ma madeleine, j'y revient de temps en temps, je songe parfois à les chercher chez un bouquiniste d'occasions, ça commence toujours comme ça :
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