jeudi 5 avril 2012

démonstration produit

c'est ça les rousses

Une bonne raison d'aller voir Titanic 3D (la seule peut ètre)


mon nouveau fon d'écran au boulot


Hommage

Un jour mon père m'a demandé pourquoi je ne lisais pas de science-fiction, je lui avais répondu que je ne savais pas part ou commencer dans sa grande collection de bouquin. Il m'a alors tendu le livre qu'il était en train de lire, et j'ai commencé à lire de la science-fiction.

C'était ce que les anglophones appellent un pulp, c'était un Fleuve noir, c'était un volume du Service de Surveillance des Planètes Primitives. C'était ingénieux et bien écrit, et très superficiel.

Un jour, une grande partie des livres les moins précieux de mon père ont brûlés dans un grand pogrom des espoirs détruits et il ne me reste qu'une des aventures de Marc Stone, mon père a été enterré avec une autre.

C'est ma madeleine, j'y revient de temps en temps, je songe parfois à les chercher chez un bouquiniste d'occasions, ça commence toujours comme ça :
Ainsi était née la Loi de Non-Immixtion. Quand un vaisseau du Service des Explorations Galactiques découvrait une planète peuplée par des humanoïdes, il avait ordre de la répertorier mais de ne prendre aucun contact avant une étude minutieuse du degré de civilisation de ses habitants. S'ils avaient atteint un seuil élevé de développement, c'est le Ministère des Affaires Galactiques qui nouait des relations diplomatiques. Dans le cas contraire, le dossier était confié au Service de Surveillance des Planètes Primitives qui était chargé d'établir deux fois par siècle un rapport sur l'évolution des autochtones. Les observations par satellites artificiels s'étant révélées insuffisantes, il fut indispensable d'envoyer sur place des équipes constituées d'un agent et d'un androïde, qui se mêlaient secrètement à sa population.