lundi 9 juillet 2012

Due South

Il y a quelque chose entre moi et cette série. C'est assez étrange parce que : Quand on me demande de quelles séries je suis fan, je vais penser à Star Trek, Doctor Who, Code Quantum,... je vais même jusqu’à penser à K2000 si je vais chercher loin dans mes souvenirs. Mais ce n'est pas de ces séries dont j'ai envie de parler (elle se présentent d'elles même d'ailleurs tellement elles sont connues). Souvent, je vais avoir des fringales de Due South, des envies beaucoup plus fortes et intarissables que pour d'autres séries, comme une énorme envie de fraises au chocolat. Cette série est vieille (enfin il y a pire mais bon), elle n'a pas eu autant de succès qu'elle en méritait et fut assez courte (2 saisons puis 2 encore, 2 ans plus tard, sous la pression des fans).

Le titre en français est ridicule et je ne l'utilise pas... Mais pour ètre parfaitement honnête le pitch de la série est un peu fantaisiste et ridicule également (mais va peut ètre vous dire quelque chose) :
"Parti enquêter à Chicago sur l'assassinat de son père, Benton Fraser, agent de la Gendarmerie Royale du Canada, (nommée à tort Police montée canadienne dans la série) est ensuite affecté au consulat canadien. Accompagné de Diefenbaker, son chien-loup sourd qui lit sur les lèvres, il fait équipe avec l'inspecteur Ray Vecchio, un Américain d'origine italienne, au caractère extraverti, à l'opposé du sien."
J'ai copié collé sur Wikipédia, et vous avez bien lu "Diefenbaker, son chien-loup sourd qui lit sur les lèvres": Je crois que c'est ça qu'il faut retenir parce que ce qui fait le charme de cette série d'action policière et d'amitié virile somme toute classique, c'est sa drôle d'incongruité.

De la ou je l'observe, les rapports entre le Canada et son voisin immédiat paraissent plein de préjugés (d’où le Canada sort grand vainqueur à mon avis) et une grande partie de la série repose la dessus. Voici une petite chanson, à propos des Mounties, faite par des humoristes canadiens, qui résume assez bien la situation et qui à le mérite d’être illustrée avec des images qui restent dans le sujet (la différence la plus manifeste de culture se présente à 2:50) :

Et oui Leslie Neilsen fait quelques apparitions dans la série.

Le personnage principal, Constable Benton Fraser, semble tout droit sortie d'un livre d'image pour enfant sur la police montée, et il est jeté en plein milieu d'une Chicago bien réelle et crade, et ça ne le change pas, au contraire. Il me fait penser furieusement à Carrot dans Ankh Morpokh. Je pense qu'il est la raison principale pour laquelle j'ai régulièrement envie de revoir cette série, quelque chose de rouge allant vite attire toujours l’œil :


Bref... comme Carrot il a des profondeurs insoupçonnées. Le fait qu'il voit et parle régulièrement au fantôme de son père n'en est pas une : C'est juste une petite marque qu'a force il devient peut ètre légèrement cinglé. Il est juste plus intelligent et moins naïf qu'il en à l'air. Comme le prouve cette petite leçon improvisée d'anglais :


Ne vous laissez pas abusé par mon attachement (légérement éxagéré) au personnage principal. Ce personnage fictif est presque un prince charmant, donc est improbable :

Néanmoins, ce personnage fictif, c'est un homme l'a imaginé. Il y a peut ètre encore un espoir d'en trouver quelques uns qui ne sont pas pourris jusqu’à la moelle (déjà il y a mes frères).

Même en dehors des nuits froides, la série en elle même a de vraies qualités : Elle commence comme ça.