jeudi 12 janvier 2012

ils ont beau améliorer l'image



C'est pas ça qui améliorera le scénario de cet épisode (et pourtant je suis fan de la série)

samedi 7 janvier 2012

Marcher dans l'herbe

Comme je l'ai déjà indiqué, il y a quelques temps, la gestion des espaces verts la ou je travaille est très "carrée". Depuis, l'herbe a poussée et remplacée la boue, malgré le désherbant et les tondeuses.

Des parkings et autres chemins pavés ou goudronnés encadrent l'herbe verte. Mais ceux ci, comme le reste, sont taillés au cordeaux, à angle droit, contre tous respect du chemin le plus cours et du relief du terrain.

Alors moi, je marche dans l'herbe, les pieds reposées par le matelas des herbes sur le sommier de la terre, et je "coupe à travers". Mais et c'est la ou je ne comprend pas : C'est que d'autres (la majorité) continuent à passer par ce labyrinthe idiot préférant la dureté et les angles droit sous les semelles de leurs chaussures fermées.

Et moi devant, je marche dans l'herbe, et nettoie mes chaussures quand il le faut.

samedi 31 décembre 2011

Prequel de quelque chose que vous ne verrez que Noël prochain



Si vous avez la peur du gendarme... sinon... moi, je serais vous je me méfierais avec l'apocalypse tout ça...

jeudi 29 décembre 2011

Celle-ci c'est pour ma mêre et mes frères

Finalement prêter de l'argent est ma façon d'exprimer une sincère gratitude : j'aurais très pu me retrouver dans la situation en inverse. En outre, je n'escompte pas récupérer ma mise. premièrement en considérant chaque prêt comme un cadeau en puissance, je me montre réaliste, j'accepte cette éventualité. Quand on emprunte à ses amis, on n'est pas toujours en mesure de rembourser et naturellement, je ne relance jamais personne. Ensuite, en ne m'attendant pas à ce qu'on me rende ce que j'ai prêté, je m'évite des désillusions.
Moi, Asimov


En recommençant ma lecture de ce livre, je me suis souvenue a quel point, lors de ma première lecture, j'avais pleuré à la fin (la fin logique à une auto-biographie, publiée en 1994, d'un homme né en 1920 et terminée par la plume de sa femme). J'ai alors eu la pensée déprimante que tous les gens valables que j'aurais voulu connaître étaient morts de toute façon. Mais, plus j'avance dans le livre plus ses anecdotes me rappelle les gens qui m'entourent (et plus rarement me rappelle mes propres qualités), celle-ci-dessus me rappelle ma famille à qui je doit tant de choses, et dont j'ai encore tellement besoin en ce moment. J'espère un jour pouvoir vous rendre au moins une partie de ce que je vous doit (et pas seulement au niveau pécunier) et je vous souhaite que vous n'en ayez jamais besoin.

Isaac Asimov avait une très haute opinion de lui-même et depuis le plus jeune âge (au point d’être insupportable pour ses professeurs tout en sautant 3 classes). Sa vie ne lui a pas donné tort. Je lui envie cette confiance en lui même qui ne l'a jamais quitté. Mais du coup, son autobiographie est emplie d'optimisme et d'amour de la vie, dont j'ai bien besoin en ce moment et qui complète les efforts de ma famille. Aussi, ne vous inquiétez pas, au réveillon, je ne serait pas seule, je serais avec Isaac, au chaud au coin du feu, le chat sur les genoux.

Je vous aime.

mercredi 28 décembre 2011

Ma lecture du moment

Donc, j'étais le type même du"rat de bibliothèque". Ceux qui ne connaissent pas ce penchant doivent trouver bizarre qu'on ait sans cesse le nez plongé dans un bouquin, qu'on gaspille ses années de jeunesse insouciante sans profiter de ses joies et de la dépense physique. Ils discernent sans doute quelque chose de triste, voir tragique, ils se demandent ce qui peut bien pousser un gamin à se comporter ainsi. Mais on ne voit les merveilles de la vie que quand on est heureux ; l'insouciance ne va de pair qu'avec le bonheur ; et les joies de la pensée, de l'imagination, sont bien supérieures à celles des muscles et de l'effort. Laissez moi vous dire, si vous ne le savez pas par expérience, que certaines personnes (moi par exemple) trouvent dans un bon livre, dans l'immersion dans les mots et les idées, un bonheur d'une intensité insoupçonnée. Quand je veux invoquer des souvenirs de paix, de sérénité, de plaisir, je repense à ces paresseux après-midi d'été, je me revois en équilibre sur ma chaise, un livre sur les genoux ; j'entends encore le bruissement des pages tournées tout doucement. Peut-être ai-je connu, à d'autres époques de ma vie, de plus hauts sommets d'extase, de grand moment de soulagement ou de triomphe, mais sur le chapitre du bonheur tranquille, paisible, je n'ai jamais rien vécu de comparable.

Moi, Asimov

Je dédis cette citation à tous les gens comme lui et moi.